dans l'antre d'Olaf
Je connaissais Erwin Olaf à travers son travail archiclean et surpixellisé de jeunes femmes lasses dans des chambres d'hôtel "Habitat" - j'ai donc été dès les premiers jours voir la manière dont son travail est présenté dans l'espace de la Sucrière. Et à part quelques détails d'éclairages pourris (et une oeuvre manquante) j'ai été ravi de découvrir sa manière de jouer avec l'image animée, de manière hypnotique - avec tout un univers sur la difficulté de communiquer entre les êtres.
J'ai découvert aussi un vrai propos d'artiste qui raconte une histoire avec son vocabulaire, son rythme propre - et ça, ça suffit pour le dispendieux ticket d'entrée. Comme la maison close où on peut se rincer l'oeil à travers la serrure en écoutant des sons qui viennent de loin - j'adore.
Le nom du photographe Gregory Crewdson vient dans la présentation de son travail, car, lui aussi, a le souci du détail, fait bosser des équipes de cinéma sur un shooting photo qui peut durer plusieurs semaines. J'adore cet esprit d'équipe pour réaliser un shooting !
A ne pas rater
La salle blanche nous a soufflé - j'y ai partagé mes impressions avec Pierre - j'aime les dimensions qui laissent l'espace aux fonds cotonneux, les formats, et l'encadrement (c'est du Picto?) Bon je n'ai jamais été fan du PVC devant certaines photos mais si ça prête bien au sujet à la limite pourquoi pas.
Le seul lien à peu près cool que j'ai trouvé qui explique plus sur lui et la seule vidéo de l'homme au travail. Mais surtout, son site internet est très classe. C'est ce qui m'a amené à changer un pe u le look de présentation de mes photos; comme quoi même si on n'aime pas forcément tout le travail d'un artiste, on se fait influencer malgré soi :)
Comme quand il fait une pub pour la vente sur internet, on reconnaît son style dans les dix premières secondes.
NOTA BENE.
Comprenez-vous qu'une exposition de ce type interdise ces visiteurs l'usage de leur appareil ? franchement...