Article écrit par rapport à une interview pour un suisse curieux : ici
Ceci n'est pas chez moi. C'est une maison provisoire. Nous ne sommes que des oiseaux de passage. On se fait un nid selon nos migrations.
Ici c'est plutôt une bonne cachette. Il n'y a pas de bruits de voisinages. Il n'y a que des chats qui passent, méfiants.
J'aime bien aller à mon bureau car il est entouré de plantes, plantes qu'il faut coucounner, soigner, rempoter; elles aussi essayent de s'adapter. Quand tu les arroses, l'eau s'écoule et passe dans un autre pot, c'est beau.
Comme c'est l'hiver, ça tombe bien pour compenser ma soif de livres.
Je réutilise mon appareil photo en bois, le Zéro - lui et moi avons retrouvé notre histoire d'amour perdue. Je ne fais que des nouvelles rencontres, c'est enrichissant; mais quand même ça fait du bien de revoir ceux qu'on connaît depuis longtemps. Avec les nouvelles âmes qu'on croise, on avance à tâton, ça passe et ça casse. Et vogue la galère.
Bientôt j'aurai une chambre noire pour repasser aux choses sérieuses et en janvier j'ai enfin trouvé une modèle pour continuer mes séries.
Bref... Rentrer d'un long voyage c'est toute une aventure. Et alors, s'implanter dans un autre cadre de vie que celui auquel on était habitué, ça fait continuer le voyage quelque part. Pour mieux préparer le prochain.
On ne sait pas de quoi demain sera fait et si c'est la Drôme qui nous ouvrira ses portes.
I like the idea to deal with your life day by day, seconds by seconds...
au moins on a devant nous plein de possibles.